Contexte

C'est la rentrée ...

Bienvenue à Yale, l'une des meilleures universités du pays, du monde même. Les murs de cette faculté en ont vu passer du beau monde : des présidents, des acteurs, des écrivains... Enfin vous m'avez compris : c'est le paradis pour commencer sa vie d'adulte. Nous avons l'un des meilleurs enseignements pour tout réussir. On ne pourrait rêver mieux, mais... Oui il y a toujours un "mais"...

Il y a cinq ans jour pour jour, Yale s'est vu retirer le droit de se rassembler, en fraternités pour les jeunes hommes ou en sororités pour les jeunes femmes. La raison évoquée par Mr Carpenter, doyen fraichement débarqué cette même année, les soucis que posent le bizutage des recrues de fraternité, ainsi que leur lutte pour être LA fraternité du Campus.

Et depuis me direz vous ? Elles sont fermées certes, mais quelques évènements troublants persistent, comme si elles étaient toujours là sans l'être. Le fait le plus troublant s'est passé il y a deux ans. En plein mois de novembre lorsque le Campus s'est réveillé avec la vision d'un jeune homme scotché nu au mur extérieur de la bibliothèque. Pour la plupart des étudiants ça sentait le bizutage à plein nez. Le doyen s'en est sorti en évoquant "un fait marginalisé", il s'est ensuite félicité d'avoir "éradiqué" les fraternités.

Les fraternités sont représentées sur le plan national et, de nombreuse personnalités de ce pays ont fait leurs premières armes en jouant des rôles primordiaux dans ces fraternités. Peut-on réellement fermer de tels instituts ? Existent-elles toujours sur le Campus ? Voilà des questions sans réponses ... pour le moment.


Dexter Cartwright